Lauréats
du 4e concours d’affiches « douleur »
16e journées Unesco « La douleur de
l’enfant. Quelles réponses ? »
3 décembre 2009
Avec le soutien de la Fondation CNP |
1er
prix – 500 €
Étudiantes puéricultrices de l’école de Rennes,
Promotion 2009
« Tout au long de notre formation de puéricultrices, nous avons été sensibilisées à l’importance des mots lors de la prise en charge de la douleur des enfants pendant les soins. Nos différentes expériences de stage nous ont permis de recenser certaines phrases "à éviter" qui nous ont interpellées.
Notre affiche est composée d’un personnage central : "une puéricultrice-abeille", représentant une caractéristique bien particulière de l’infirmière : une piqueuse. Des phrases incrustées dans des poids écrasent un enfant : "le poids des mots", créant "des maux" chez l’enfant.
Les objectifs attendus sont de :
- sensibiliser les soignants et les professionnels en formation sur l’impact des mots ;
- les amener à réfléchir sur leurs pratiques quotidiennes, sur le choix des mots et sur les images que les soignants peuvent véhiculer ;
- être plus vigilant sur le ressenti de l’enfant ;
- prendre en compte la composante émotionnelle du discours vis-à-vis de l’enfant et de ses parents ;
- combattre les mots qui pèsent sur les maux.
L’impact espéré serait d’exclure du langage des professionnels les mots qui génèrent du stress, de la souffrance et qui peuvent accentuer la douleur de l’enfant. »
2e
prix – 400 €
Pierrick GUGIC
Graphiste, Angers
« Cette affiche montre comment les familles participent à la prise en charge de la douleur de leur enfant en les impliquant dans un processus de communication avec les équipes soignantes. Le message est délivré à partir d’une illustration évoquant l’accompagnement, la douceur : il doit être sécurisant et préparer les familles à un premier contact avec le personnel soignant. »
3e prix – 300 €
Pierrick GUGIC
Graphiste, Angers
« J’ai voulu souligner l’importance qu’il y a à prendre en compte les représentations de chacun face à la douleur, en particulier lorsqu’il s’agit d’enfants, en mettant en scène l’écart qui existe parfois entre le ressenti de l’enfant et la réponse qu’on peut lui apporter. Pour ce faire, je me suis servi de l’humour, voire l’ironie, afin de créer comme un miroir où l’on pourrait rire de soi-même et qui consisterait en une "catharsis". C’est un rappel adressé au personnel soignant : la prise en charge de la douleur passe aussi par l’emploi de mots justes et adaptés aux situations. »