Le massage est réalisé depuis des siècles dans différentes cultures. Il peut procurer de la détente, de la relaxation, diminuer le stress, soulager des tensions musculaires. Le toucher est un des cinq sens de l’homme, lui permettant la découverte de son environnement, la préhension des objets. C’est aussi un moyen de communication non verbal utilisé par tous les soignants. Le massage possède une fonction antalgique du fait de la contre-stimulation qu’il procure par le toucher d’une zone douloureuse. Il peut être proposé à un enfant douloureux soit sur la zone algique, soit à distance afin de le défocaliser de sa douleur en lui procurant du bien-être. Toucher et être touché sont des actes quotidiens pour les soignants et les patients à l’hôpital. Une polémique oppose parfois en France quelques professionnels de santé à des kinésithérapeutes, ces derniers revendiquant le monopole du massage. Certes, des différences sont à noter entre le massage prodigué par le masseur-kinésithérapeute, et le toucher à visée antalgique ou de bien-être.

  • Le massage® est réalisé par le masseur-kinésithérapeute, il repose sur « des manœuvres externes, réalisées sur les tissus » [1] et nécessite des connaissances approfondies de l’anatomie et la physiologie humaine. Il est réalisé sur prescription médicale, avec des objectifs de soins préventifs, curatifs ou de rééducation.
  • Le Toucher-massage® est un terme déposé basé sur la recherche du bien-être de la personne massée. Cette méthode peut s’apprendre et a pour objectif d’être réalisée par tous « de façon informelle, en dehors d’une prescription médicale, selon la disponibilité du moment et les besoins de la personne concernée » [2]. Les efforts environnementaux facilitent l’adhésion du patient (calme, température de la pièce, installation).

Références
[1] Décret des actes relatifs à la profession de masseur-kinésithérapeute, n° 96-879 du 8/10/96
[2] Savatofski J et al. Toucher-Massage : 20 ans de pratique. De Parry, 2006.