À
partir de 5 ans
partir de 5 ans
Comme
chez l’adulte, la littérature ne montre pas la supériorité
d’un débit continu associé à des bolus, par rapport
aux bolus seuls. Mais l’expérience prouve que chez l’enfant
petit (moins de 8 ans) et pour les premières utilisations, un débit
continu améliore le confort, car l’enfant petit attend souvent trop
longtemps avant de faire un bolus, il perd vite confiance et arrête complètement
d’utiliser la pompe si l’efficacité n’est pas rapidement
évidente. Les enfants en post-opératoire immédiat ou en mauvais
état général sont eux aussi plus confortables avec un débit
continu leur permettant de ne pas être en permanence réveillés
par la douleur ou aux aguets quant à sa réapparition (cf. Argumentaire des recommandations Afssaps page 26). Pour toutes
ces raisons, les explications à l’enfant sont primordiales. Il est
souvent nécessaire de rester auprès de lui pour les premiers bolus,
de lui demander s’ils sont efficaces, de réadapter leur posologie
rapidement et avec l’enfant, jusqu’à trouver avec lui la dose
de bolus efficace. Par ailleurs, l’enfant peut avoir peur de faire trop
de bolus, ou des informations de ce type lui sont renvoyées par l’entourage
familial ou professionnel : « il appuie trop, il appuie beaucoup… ». Ce type de problèmes doit être reconnu rapidement car il
est un des écueils à une bonne utilisation et donc une bonne analgésie.
L’explication correcte de la période réfractaire permet à
l’enfant et sa famille de comprendre qu’il ne peut pas se « tromper » ou appuyer trop sans le vouloir. Celle-ci est fixée le
plus souvent entre 6 et 8 minutes.
chez l’adulte, la littérature ne montre pas la supériorité
d’un débit continu associé à des bolus, par rapport
aux bolus seuls. Mais l’expérience prouve que chez l’enfant
petit (moins de 8 ans) et pour les premières utilisations, un débit
continu améliore le confort, car l’enfant petit attend souvent trop
longtemps avant de faire un bolus, il perd vite confiance et arrête complètement
d’utiliser la pompe si l’efficacité n’est pas rapidement
évidente. Les enfants en post-opératoire immédiat ou en mauvais
état général sont eux aussi plus confortables avec un débit
continu leur permettant de ne pas être en permanence réveillés
par la douleur ou aux aguets quant à sa réapparition (cf. Argumentaire des recommandations Afssaps page 26). Pour toutes
ces raisons, les explications à l’enfant sont primordiales. Il est
souvent nécessaire de rester auprès de lui pour les premiers bolus,
de lui demander s’ils sont efficaces, de réadapter leur posologie
rapidement et avec l’enfant, jusqu’à trouver avec lui la dose
de bolus efficace. Par ailleurs, l’enfant peut avoir peur de faire trop
de bolus, ou des informations de ce type lui sont renvoyées par l’entourage
familial ou professionnel : « il appuie trop, il appuie beaucoup… ». Ce type de problèmes doit être reconnu rapidement car il
est un des écueils à une bonne utilisation et donc une bonne analgésie.
L’explication correcte de la période réfractaire permet à
l’enfant et sa famille de comprendre qu’il ne peut pas se « tromper » ou appuyer trop sans le vouloir. Celle-ci est fixée le
plus souvent entre 6 et 8 minutes.
- Se
reporter à la feuille de prescription spécifique PCA - Débit continu souvent
souhaitable initialement surtout chez les plus petits et en postopératoire
: 0,02 mg/kg/h initialement (sauf en cas de relais du Nubain® ; dans
ce cas les posologies de départ doivent être augmentées
à 0,04 mg/kg/h). Réévaluation rapide et si besoin, augmentation
par paliers de 30 à 50 %. - Bolus (inscrit
« dose PCA » et/ou « dose du bolus » sur le programme de la pompe) 0,02-0,04 mg/kg initialement. Si ces bolus ne sont pas efficaces, les augmenter
rapidement de 50 % (exemple : l’enfant fait un bolus de 1 mg sans
efficacité, augmenter à 1,5 mg). - Période réfractaire
: habituellement 6 min - La « dose cumulée
maximale des 4 heures » tient compte en principe du débit continu
et de tous les bolus autorisés pour les 4 heures. Parfois cette limite sert
de « sécurité » pour plafonner la consommation, en particulier
en cas de gros bolus (ex. : prescire seulement 6 bolus horaires et un
débit continu des 4 heures). - L’information des parents
et de l’enfant est essentielle. Supports disponibles : penser à remettre la fiche d’information SPARADRAP) et proposer de visionner le CD-Rom du CNRD :
Problèmes les plus fréquents avec la PCA
- L’enfant n’est pas
soulagé pourtant il fait peu ou pas de bolus. - Les bolus
sont-ils efficaces ? Pour le savoir, poser la question à l’enfant
: « quand tu appuies, es-tu soulagé ? ». Le plus souvent, les bolus sont
trop faibles ; il faut augmenter la taille du bolus par paliers de 50 %
(exemple passer de 1 à 1,5 mg). - Les bolus
entraînent-ils des effets indésirables : somnolence, nausées, prurit, céphalées ? Il ne faut pas diminuer les bolus, puisque l’enfant n’est pas
soulagé, mais lutter contre les effets indésirables (cf. Gestion
des effets indésirables). - L’enfant
n’a pas compris le fonctionnement de la PCA ? Ré-expliquer le principe
de la PCA. - L’enfant
(ou son entourage) a peur de la morphine ou a entendu des « commentaires » sur ses consommations.
- L’enfant n’est
pas soulagé mais le nombre de demandes reste très élevé (bolus demandés très
supérieurs aux bolus reçus : l’enfant a appuyé en période réfractaire) - Les bolus
sont-ils efficaces ? Sinon, augmenter leur taille et/ou ajouter
un débit continu - La période
réfractaire n’est-elle pas trop longue ? (en principe 6 min) - Est-on en
présence d’une complication ? Escarre sous plâtre, rétention
urinaire, extravasation de la perfusion… - L’enfant
présente une anxiété majeure et
il utilise la PCA pour diminuer son « mal-être » général :
cette dernière hypothèse doit être évoquée
après avoir vérifié que la prescription de morphine
était suffisante (taille des bolus…).
Arrêt de la PCA
Lorsque le niveau de douleur
baisse, l’enfant fait de lui-même moins de bolus. Il faut alors diminuer puis
arrêter le débit continu et lui laisser les bolus seuls ; quand l’enfant
ne fait plus ou presque plus de bolus, la pompe peut être enlevée. Si un relais
oral est nécessaire, il peut être fait avec de la morphine orale ou un morphinique
de niveau 2.
Télécharger la feuille de prescription : (feuille détaillée avec suivi des posologies) |
||
Télécharger la feuille de surveillance : |