Comment implanter de bonnes pratiques de soin, améliorer l’évaluation de la douleur et son traitement

Deux études de 2006 relatent les moyens employés et leurs effets

Une
équipe [1] a d’abord
évalué la connaissance des infirmières sur les échelles
d’évaluation, puis trois échelles (selon l’âge)
ont été implantées dans les 10 services pédiatriques
de l’hôpital. Six mois plus tard l’échelle était
employée pour 23 % des enfants, et douze mois plus tard pour 40 %
des enfants. Les infirmières ont été de nouveau interrogées,
et leur opinion sur leur utilisation de l’échelle et le taux de
véritable utilisation diffèrent sensiblement.
Une autre équipe [2] rapporte
l’intérêt de la formation des soignants à la communication
avec leurs patients chroniques : pour diminuer les difficultés de communication
avec les malades drépanocytaires, un programme de formation sur les barrières
à la communication, les techniques de communication et les aspects socioculturels
de la maladie est organisée (formation de trois journées, avec
vidéos et jeux de rôle). Les soignants (n = 47), en majorité
des IDE, se déclarent satisfaits et plus aptes à gérer
des situations difficiles comme la douleur, l’agressivité, le priapisme,
la grossesse.

 

[1]
Simons
J, MacDonald LM.
Changing practice:
implementing validated paediatric pain assessment tools. J Child Health
Care
2006; 10: 160-76
.

[2]
Thomas
VJ, Cohn T.
Communication skills
and cultural awareness courses for healthcare professionals who care for patients
with sickle cell disease. J Adv Nurs 2006; 53: 480-8.