SOCIETE SAVANTE POUR LE TRAITEMENT
DE LA DOULEUR CHEZ L’ENFANT

LIVRE DES ACTES 2023 | Les besoins des parents lors des soins difficiles

Elsa BRECHET, Maman d’Oscar in Les 29èmes Journées Pédiadol, Session - REGARDS CROISÉS : DE QUOI AVONS-NOUS BESOIN LORS DES SOINS DIFFICILES ? Je suis la maman d’un petit garçon prénommé Oscar, âgé de 6 ans. Ce dernier est né très prématurément, ce qui a entrainé son hospitalisation dans un service de néonatologie pendant près de trois mois. Au cours de sa petite enfance, Oscar a subi plusieurs interventions chirurgicales neurologiques et orthopédiques douloureuses, entrainant des périodes post-opératoires longues et laborieuses. (suite…)

Impact sur la scolarité des douleurs chroniques

In Douleurs chroniques et récurrentes, La Biblio, 29èmes Journées Pédiadol. Les douleurs récurrentes chez l’enfant constituent un véritable enjeu de santé publique. On estime selon les études une prévalence allant jusqu'à 90 % chez les…

Quelle concordance entre les scores donnés par l’enfant, ses parents et l’infirmière en post-opératoire ?

in Évaluation de la douleur, Biblio, les 29èmes Journées Pédiadol L'objectif de cette étude canadienne était d'évaluer la concordance entre les scores de douleur enregistrés par les infirmières, les enfants et leurs parents avant et une heure après la prise d’antalgique après l’intervention chirurgicale. A la première demande d'analgésique, les infirmières évaluaient la douleur de l'enfant, l'enfant notait son niveau de douleur dans un journal de la douleur, et en même temps, les parents donnaient séparément leur évaluation de la douleur de leur enfant. Ce processus était répété 1 heure plus tard (après antalgique). Tous utilisaient une échelle numérique 0-10. (suite…)

Prescriptions des morphiniques de 2012 à 2018 en France

L'évolution de la prescription d’antalgiques opioïdes chez l’enfant en France a été étudiée entre 2012 et 2018. Pour rappel, l'utilisation de la codéine a été limitée en 2013, elle n’est indiquée que pour les enfants de plus de 12 ans. Cette étude populationnelle est issue de la base de données SNIIRAM (Système National d'Information Inter-Régimes de l'Assurance Maladie) regroupant les informations issues des remboursements effectués par l’ensemble des régimes d’assurance maladie pour les soins du secteur libéral. Elle ne concerne pas les prescriptions hospitalières. (suite…)

Douleur aux urgences – Les douleurs de la gastro-entérite

L’objectif principal de cette nouvelle étude de l'Alberta Provincial Pediatric EnTeric Infection TEam était de caractériser la douleur des enfants atteints de gastroentérite aiguë pour déterminer si une douleur sévère était plus en lien avec un pathogène bactérien ou viral. Les participants ont été recrutés de manière prospective dans 2 services d'urgence pédiatriques (décembre 2014-août 2018). La douleur a été mesurée (par l'enfant et/ou le soignant) à l'aide de l'échelle numérique[1]. (suite…)

Conséquences à long terme des douleurs néonatales et de leurs traitements par sédation analgésie

in Douleurs des soins chez le nouveau-né, La Biblio, Les 29èmes journées Pédiadol. Les enfants extrêmes prématurés reçoivent fréquemment des opioïdes et/ou des benzodiazépines mais les conséquences de l’utilisation de ces molécules sur le neuro-développement sont encore peu évaluées. Voici 2 études récentes. La 1ère étude évaluait l’association entre l’usage de ces molécules en période néonatale et le neuro-développement à 2 ans d’âge corrigé dans une cohorte d’enfants anciens très grands prématurés (entre 24 SA et 27 SA+6 jours dans 19 sites aux Etats-Unis). Design de l’étude : analyse secondaire de la cohorte PENUT trial, étude sur l’effet neuro-protecteur de l’érythropoïétine. Les données étaient collectées entre Décembre 2013 et Septembre 2016. Les analyses pour cette étude ont été menées entre Mars et Décembre 2020. (suite…)

Nouveau-né douloureux : que regarde le pédiatre pour faire le diagnostic ?

Cette étude implique 38 pédiatres dont 22 néonatologistes qui regardent 20 photos de NN : 10 bébés différents, une photo au repos, l’autre lors d’un soin douloureux. Le médecin devait attribuer un score de douleur 0-10. Le système de suivi de la fixation du regard du médecin sur la photo analysait les mouvements des yeux dans quatre zones de chaque image : la bouche, les yeux, le front et le sillon nasogénien. (suite…)

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