Cette lettre d’information est désormais diffusée exclusivement par mail.
N’hésitez pas à la transmettre (format pdf), l’imprimer et l’afficher dans vos services. |
Mardi 3 décembre 2013 : Conférences thématiques — Unesco |
Faire un travail de recherche clinique : pourquoi, comment ?
Réussir en 10 étapes |
|
|
À lire | Le « problème » de la codéine |
||
Éditions
Josette Lyon juin 2013 |
I. Célestin-Lhopiteau
Ce livre, destiné aux parents et aux soignants, apporte des réponses claires sur l’hypnose, grâce à de nombreux exemples, exercices et témoignages de praticiens, à travers un triple éclairage donné par les neurosciences, la psychologie et l’anthropologie. Présentation de l’hypnose comme pratique de soin et art de la communication pour les adultes, les enfants… et les soignants. L’hypnoanalgésie pour les soins est peu abordée.
|
Depuis l’alerte de l’ANSM recommandant de ne plus utiliser la codéine chez les enfants de moins de 12 ans et jamais après amygdalectomie, des groupes d’experts (SFP – SFETD – SFCE – SFAR) se sont réunis pour réfléchir aux alternatives possibles. Nous recommandons désormais une stratégie en deux étapes (comme l’a fait l’OMS) :
La place du tramadol et de la nalbuphine reste à discuter selon les équipes. |
Emmaillotage ou contention…
… quelle(s) différence(s)
|
?
|
L’emmaillotage pour favoriser l’endormissement pendant les premières semaines de vie revient à la mode dans les pratiques de puériculture à domicile.
Mais l’emmaillotage pour réaliser un soin, à l’hôpital, doit bien être distingué de la contention. Il peut jouer le rôle de contenant qui rassure l’enfant, mais ne doit pas devenir le moyen d’obtenir de force une relative immobilité lorsque l’enfant proteste ou se débat ! De plus si l’emmaillotage est trop serré, interdisant tout mouvement, il sera source de stress pour le bébé. |
|
L’efficacité de l’emmaillotage pour diminuer la douleur est controversée et l’on retrouve peu d’études sur ce sujet.
Le regroupement en flexion de la tête et des membres (facilitating tucking) a montré une supériorité antalgique et doit donc être associé à l’emmaillotage. Ces deux méthodes peuvent être utilisées de la naissance à 1 mois, bien que la littérature manque pour étayer ces préconisations. Elles doivent toujours être accompagnées d’autres moyens antalgiques : succion non nutritive, solutions sucrées, crème anesthésiante, dans le cadre d’une relation chaleureuse avec le bébé et ses parents. |
La distraction high-tech à portée de main
aux urgences pédiatriques |
|
L’équipe des urgences de l’hôpital Armand Trousseau utilise depuis 2012 des tablettes tactiles pour distraire les enfants lors des soins. Celles-ci sont disponibles dans les lieux stratégiques de soin : salles de sutures, de prélèvement. L’équipe a peaufiné au fil des utilisations le choix des programmes en fonction de l’âge de l’enfant y compris chez le bébé pour lequel des applications spécifiques sont proposées. Par ailleurs un système de support orientable de la tablette a été mis au point pour optimiser son utilisation dans toutes les situations de soins. Cette initiative a été récompensée par le Trophée des patients 2013.
|
Pas d’écran à la rencontre
|
|
Aujourd’hui l’accompagnement de l’enfant lors du soin devient une véritable priorité pour de nombreuses équipes pédiatriques. L’utilisation de la distraction, de l’hypnoanalgésie lors des soins se généralise. Les supports de distraction virtuelle s’invitent dans les salles de soin. Ces initiatives sont à saluer et à reproduire. Néanmoins il convient de rappeler certains incontournables. L’accompagnement de l’enfant par le soignant implique un engagement relationnel auquel aucune médiation technologique ne pourra se substituer. Certaines étapes sont à respecter. Accompagner un enfant lors d’un soin nécessite de le rencontrer.
| |
La rencontre ne peut avoir lieu que si le soignant parvient à rejoindre l’enfant. Cette étape peut parfois s’avérer complexe tant l’enfant est débordé par l’anxiété ou la douleur. Dans ces situations, le soignant doit faire preuve d’inventivité et d’adaptabilité. Il s’agit d’emblée de permettre à l’enfant d’exprimer ses émotions, de les reconnaître pour passer dans un second temps à la distraction de l’attention et à la réalisation du soin.
|
Quand un soin se passe mal…
|
|
Il n’est pas rare que lors d’un soin l’enfant commence à s’agiter, refuse le soin, se débat . Ces situations sont à décrypter afin de mieux y faire face. Voici quelques repères pour adapter nos stratégies :
|
|
|
|
Agenda | |
8e Journée du CNRD
14 octobre 2013 — Paris Douleur provoquée par les soins
|
|
Prochaine réunion de la SFCE 29 novembre 2013 — Paris
Société Française de lutte contre les Cancers et leucémies de l’Enfant et l’adolescent
|
|
13e Congrès de la SFETD 13-16 novembre 2013 — Paris
Société Française d’Étude
et de Traitement de la Douleur |
Pour vous désabonner, cliquez ici.
|