EVALUATION: FOIRE AUX QUESTIONS
1/ Faut-il toujours croire l’évaluation
de l’enfant ?
Oui. Néanmoins, l’évaluateur est attentif à mettre en relation l’évaluation et le comportement. Soit le chiffre donné par l’enfant et l’altération du comportement concordent, cela valide le niveau de douleur et la prescription en découle. Soit il existe des discordances entre le score de douleur donné par l’enfant et son comportement, dans cette circonstance on rencontre trois cas de figure :
Certains enfants
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2/ La réglette d’évaluation (EVA ou visage) suffit-elle à évaluer un enfant
?
L’entrée en relation est un préambule indispensable à toute évaluation de la douleur. Il est recommandé de s’asseoir, de discuter un moment, de jouer avec l’enfant tout en observant ses réactions et sa motricité pendant cette phase de « diagnostic ». L’outil d’auto-évaluation est toujours proposé après une phase d’observation et d’entretien avec l’enfant et sa famille. |
3/ Certains petits enfants ne comprennent
pas pourquoi on les interroge sur leur douleur.
Il est nécessaire d’expliquer l’évaluation à l’enfant. On peut leur dire par exemple, qu’ils ne sont pas « transparents », que nous ne pouvons pas deviner ce qu’ils ressentent (entre 2 et 5 ans ils le croient souvent), d’où la nécessité de lui poser ces questions. Nous avons donc besoin qu’ils nous disent ce qu’ils ressentent (« toi seul sais ce que tu éprouves »). |
4/
« Je n’ai pas besoin d’une grille d’évaluation pour savoir qu’un enfant est
douloureux ; j’ai de l’expérience. »
Votre expérience vous permet de reconnaître les signes de la douleur et donc de vous faire votre propre opinion sur le niveau de douleur de l’enfant mais l’utilisation du score d’évaluation a plusieurs intérêts :
L’objectivation |
5/ Est-ce que seul le score de
douleur compte ?
Dans l’évaluation de la douleur, toujours parcourir 3 étapes :
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6/
Puis-je utiliser n’importe quelle grille d’évaluation ?
Non, bien sûr. Le choix de la grille d’évaluation se fait en fonction de l’âge et du contexte de la douleur. Exemple : en postopératoire, choisir l’échelle OPS ; en réanimation, choisir l’échelle Comfort ; aux urgences, choisir l’échelle EVENDOL ; en néonatologie, choisir l’échelle EDIN. Il est nécessaire de choisir une échelle validée dans cette indication. |
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10/
11/ Combien
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